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Date de la soirée : 21 / 01 / 2003

Date de dernière modification : 14/01/2005

Les hepatites 

 la prise en charge et le traitement

VIROLOGIE

Introduction

Un peu de Virologie

Le diagnostic d'hépatite

La vaccination contre l'hépatite A, B et C 

Traitements. Mise au point.

Tableau récapitulatif

L'hépatocarcinome.

Hépatite A

Hépatite B

Hépatite C

Hépatite D

Hépatite E

HEPATITE A

Le virus de l'hépatite A :  est un entérovirus à ARN, transmis par voie oro-fécale, comparable au poliovirus

 

 

A côté de la transmission de personne à personne, ce virus très résistant peut persister des mois dans le milieu environnant, et donc être à la source de contamination durables. 

De la nourriture ou du matériel contaminé peuvent  être la source de larges épidémies,  parfois disséminées sur plusieurs régions : c’est ainsi que des fraises congelées contaminées ont été à l’origine d’une épidémie s’étendant sur  plusieurs états d’Amérique du nord .  Les toxicomanes et les homosexuels masculins sont également des groupes à risque.

 

HEPATITE B

Le virus de l'hépatite B :

est le prototype d'une nouvelle famille de virus animaux à ADN, désignée hepadnaviridae. Sa forme complète, circulante et infectieuse, appelée "particule de Dane" est une sphère de 42 nm de diamètre qui comprend une enveloppe lipoprotidique et une nucléocapside centrale ou "core" de 27 nm de diamètre :

Virus de l'hépatite B (particule de Dane)

Le cycle de l'infection par le VHB :

Il comporte deux phases :              (voir schéma ci-dessous)

- La première, initiale, est une
phase de réplication du VHB avec libération dans le sérum de virions complets infectieux. 

Elle se traduit, au plan des marqueurs, par une double antigénémie HBs et HBe; à cette phase, le sujet est très contaminant, dangereux pour les autres, mais aussi pour lui même, car la phase de réplication entraîne l'apparition de néo-antigènes viraux sur les membranes des cellules hépatiques qui sont alors reconnues comme étrangères par le système de surveillance immunologique et détruites comme telles. Le virus ne lèse pas les cellules, c'est la réaction immune, dirigée contre les cellules infectées, qui est responsable de la nécrose et de l'inflammation du foie.

- Une
phase d'intégration succède, après un délai variable, à cette première phase de multiplication; au cours de celle-ci, l'ADN du VHB s'intègre à l'ADN chromosomique hépatocytaire

Une recombinaison génétique naturelle est alors réalisée avec reprogrammation des synthèses des hépatocytes qui deviennent capables de produire l'Ag HBs

Cette phase ne s'accompagnant plus de production de virions complets, mais seulement d'enveloppes virales vides, le sérum n'est plus infectieux. Lors de cette phase, il n'y a pas expression d'antigènes HBe sur les membranes hépatocytaires.

Il n'y a alors plus d'attaque des cellules hébergeant le virus intégré, plus de lésions de nécrose inflammatoire du foie. 

Le sujet n'est plus dangereux pour lui, ni pour l'entourage. Au plan sérologique, si l'Ag HBs persiste, l'Ag HBe est remplacé par l'anticorps anti-HBe.

 

 

HEPATITE C

Le virus de l'hépatite C possède un génome à ARN monocaténaire, de polarité positive et comprenant environ 9400 nucléotides. Il a été proposé que le VHC soit de la famille des Flaviviridae prototype d'un genre différent (apparenté aux virus de la fièvre jaune, de la dengue et de l'encéphalite japonaise). Il mesure 50 à 60 nm de diamètre et possède une enveloppe lipidique. 

Virus de l'hépatite C

Il est caractérisé par sa grande variabilité génétique comme la plupart des virus à ARN. La classification des groupes viraux se fait en  "génotypes" subdivisés en "sous-types". En France 4 génotypes principaux représentent plus de 85% des cas étudiés. Le génotype I et IV sont les plus difficiles à traiter ( 50 % de guérison à 5 ans), le génotype I étant les plus répandu dans notre pays.

Sa persistance dans l'organisme s'explique par :

  • ces mécanismes de mutation, le VHC pouvant exister simultanément sous la forme de nombreux variants apparentés qui peuvent devenir prédominants lorsque l'une ou l'autre des populations virales est contrôlée sous la pression du système immunitaire de l'hôte.

  • le fait que la production des anticorps par l'hôte est très limitée dans le temps et très spécifique d'une souche. Cela conduit à l'émergence rapide et continue de nouvelles souches perpétuant l'infection. L'inefficacité de cette réponse a pu conduire à la réinfection par la même souche ou par une autre.

La réponse immunitaire à médiation cellulaire contre le VHC n'a été étudiée en détail que très récemment. Les premières études ont montré l'existence de cellules T cytotoxiques restreintes par les molécules HLA de classe 1 et spécifiques du VHC et notamment des protéines de capside.

UN VACCIN CONTRE L'HÉPATITE C SERA DONC DIFFICILE À METTRE AU POINT.

 

Cinétiques de réplication du virus de l´hépatite C: implications thérapeutiques.

 (Article du  29 Octobre 2002_ Egora.fr)

La réplication du virus de l´hépatite C (VHC) est un phénomène dynamique : les particules virales sont continuellement produites par les cellules infectées, déversées dans la circulation générale et dégradées.
L´infection chronique est caractérisée par l´équilibre des cinétiques de réplication, qui assure une taille du pool d´hépatocytes infectés et une charge virale à peu près constantes.
Cet équilibre peut être rompu par l´administration de traitements anti-viraux.
L´étude des dynamiques de réplication virale au cours du traitement permet de mieux comprendre les mécanismes d´action des molécules anti-virales et ceux de la résistance au traitement.
Elle peut également permettre de mieux adapter le traitement à l´effet réel des molécules sur la réplication.

Le foie des patients infectés par le VHC contient des hépatocytes infectés et des hépatocytes non infectés.
Les hépatocytes infectés produisent chaque jour des quantités très importantes de particules virales. Une partie de ces virions infectent de novo des hépatocytes non infectés, permettant d´alimenter le pool d´hépatocytes infectés.
Celui-ci décroît parallèlement du fait de la mort cellulaire par apoptose.
Pour la grande majorité, ces particules virales produites par les hépatocytes infectés sont déversées dans la circulation générale où elles sont perpétuellement dégradées par des mécanismes non encore élucidés. Des sites extra hépatiques de réplication peuvent également servir de sources marginales de production de virions et de cibles pour l´infection de nouvelles cellules.

L´infection chronique par le VHC est caractérisée par un état d´équilibre des cinétiques de réplication virale : l´infection de novo des hépatocytes est compensée par la mort des cellules infectées, tandis que la libération des virions dans la circulation générale est compensée par leur dégradation périphérique.
Ceci permet de maintenir une taille du pool d´hépatocytes infectés et une charge virale à peu près constantes au cours du temps. La demi-vie moyenne des particules virales dans la circulation générale est cependant de l´ordre de 2,7 heures, tandis que la production et la
clairance quotidiennes sont de l´ordre de 1012 particules virales par jour.Clairance :  Rapport entre la vitesse d'élimination d'une substance et sa concentration dans le sang)

Une réponse immunologique précoce est essentielle à la clairance du virus C.

E. Spada. Gut 2004 ; 53 : 1673-1681. Dr Charles Hagège.

L´évolution de 34 patients consécutifs atteints d´hépatite C montre que lorsque la maladie clinique est rapidement résolutive, la clairance du virus se fait dans le mois qui suit la disparition des symptômes, chez 9 patients sur 10, alors qu´elle ne survient que chez 1 patient sur 6 en cas de maladie chronique.
Une réponse rapide et forte des lymphocytes T contre les multiples antigènes du virus C est responsable de ce type d´évolution favorable qui est plus fréquemment rencontrée chez les femmes que chez les hommes.
La persistance du ARN viral C dans les 3 mois qui suivent le début des symptômes doit déjà faire envisager l´indication éventuelle d´un traitement antiviral que l´on sait d´autant plus efficace que débuté dans les 6 mois qui suivent le début de la maladie.

HEPATITE Delta

L'agent Delta a été identifié par le Docteur Rizetto. Il s'agit d'un virus défectif dont la réplication ne se fait que conjointement à la synthèse de l'Ag HBs de 1`hépatite B. 

L'agent Delta ne peut donc infecter que les sujets déjà Ag HBs +.

 

HEPATITE E

L'hépatite E n'a commencé à être décrite qu'il y a une cinquantaine d'années ; son virus a été vu en microscopie électronique en 1983 et fut séquencé en 1990.

Le virus (VHE), mal connu, non cultivable, s'apparente aux calicivurus (27-30nm, non capsulé,
ARN) ; on le trouve dans les matières fécales humaines, mais aussi de certains animaux (primates, porcs, rongeurs, poulets) qui pourraient en constituer un réservoir.

 

Introduction

 

 
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