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de la soirée : Date de dernière modification : 05/04/2005 Les excès de sommeil
Introduction :Leur banalité est une des raisons pour lesquelles le sujet intéresse beaucoup moins le corps médical.( voir : "La vigilance normale" ). Et pourtant, derrière cette plainte polymorphe fréquente souvent confondue avec la fatigue, le surmenage... etc., peuvent se glisser des troubles invalidants qui imposent un bilan diagnostic et un traitement.
Définition :Le symptôme commun à toutes les plaintes est une difficulté à obtenir une vigilance normale, se traduisant par une propension excessive à s'endormir dans des périodes du nycthémère non prévues à cette (in)activité. C'est la somnolence diurne excessive ( SDE ), survenant tous les jours et de façon prolongée et invalidante. Deux catégories de troubles : Excès de sommeil induits par des facteurs environnementaux. Excès de sommeil conséquence d'une maladie. Excès de sommeil induits par des facteurs environnementaux :
Insuffisance de sommeil chronique "volontaire mais non intentionnelle". Vols transméridiens ( jet lag ). L'alcool. Les médicaments. Imprégnation hormonale du premier trimestre de la grossesse. Intoxication par l'oxyde de carbone ( CO ).
Excès de sommeil conséquence d'une maladie :
Troubles respiratoires liés au sommeil. Narcolepsie ( Maladie de Gélineau - 1880 ). Les syndromes dépressifs ( surtout atypiques ). Les troubles du rythme veille-sommeil. Traumatismes crâniens.( Pas nécessairement en rapport avec un syndrome subjectif post TC ). Affection bactériennes ou virales ( Mononucléose infectieuse, Hépatites). AVC du mésencéphale.( Territoire vertébro-basilaire ). L'hypertension intracrânienne quelle qu'en soit l'origine. Tumeurs et abcès cérébraux du fait de leur localisation ( hypothalamus, épiphyse, pédonculaire). Encéphalites et méningo-encéphalites.( "Maladie du sommeil" ou trypanosomiase africaine). Encéphalopathie alcoolique, encéphalopathie hépatique. Démences. Affection dégénératives ( Parkinson, paralysie supra nucléaire progressive, atrophie olivopontocérébelleuse, etc.) Troubles endocriniens et métaboliques ( l'hypothyroïdie et l'acromégalie par le biais du syndrome d'apnée du sommeil induit (S.A.S. )). Hyponatrémie. Insuffisance rénale terminale. Intoxication par le CO. Hypersomnie idiopathique ( syndrome de Kleine-Levin ) du sujet jeune ( très rare ). Sources : Drs T. Faivre et P. Lemoine ( CHS le Vinatier, Bron, Rhône, France ) Le Généraliste N° 1902 - 27 / 11 / 1998, p. 6à 12.
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