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Date
de la soirée : 18
/ 11 / 2003 Date de dernière modification : 05/04/2005 Mise au point sur les pathologies courantes
L'érysipèle est une dermohypodermite aigue non nécrosante d'origine bactérienne essentiellement streptococcique... Conférence de consensus : érysipèle et fasciite nécrosante (SPILF) (01 / 2000) 1 cas / 1000 habitants / an Beaucoup moins fréquent sur le visage (bourrelet streptococcique : Mbre inf. 85% >> visage 15% ) L'érysipèle à staphylocoque n'existe pas , c'est antinomique. Il peut y avoir parfois une surinfection à staph. mais le germe en cause est exclusivement le streptocoque. Facteurs de risque :
Contrairement aux idées reçues, le diabète et l'éthylisme chronique ne semblent pas être des facteurs de risque. Physiopathologie mal connue : faible densité bactérienne dans les tissus mous, caractère toxi-infectieux (signes généraux importants) Clinique : évidente. (signes généraux et signes locaux) Hospitalisation inutile en première intention. Seul diagnostic différentiel : dermohypodermite bactérienne nécrosante (DHBG) avec ou sans fasciite nécrosante (FN) :
Attention : rare mais mortelle dans 30% des cas, on peut encore décéder d'une affection à streptocoque en 2004 ! Traitement : Antibiothérapie 15 jours.
Traitement de la porte d'entrée : écarter les orteils. Prise en compte des facteurs de risque si possible et parfois antibioprophylaxie au long court. Echodoppler veineux non nécessaire (d'après les études prospectives) Prévention de la MTE : non systématique. Récidive :
Dépend du terrain (par exemple : lymphoedème après curage axillaire pour Kc du sein)
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