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Date de la soirée : 18 / 09 / 2001

Date de dernière modification : 14/01/2005

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QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES DE LA MORPHINE ORALE ET COMMENT PEUT- ON LES CONTRÔLER ?

 

Effet indésirable

Diagnostic différentiel

      Traitement

 

Constipation

 
Fécalome A rechercher systématiquement au TR

 

(L'absence totale de selles est anormale, même chez un patient qui ne s'alimente pas.)

 

 

Prévention dès le premier jour de prescription

 

Laxatifs de type osmotique ou tensioactif, par voie rectale en fonction du T.R

Échec : lavement à l'huile d'olive ou d'arachide, à garder quelques heures, avant de procéder à l'évacuation digitale du rectum.

 

 

 

 

agents médicamenteux : anticholinergiques, diurétiques, antiacides, psychotropes ;

 

causes anatomiques : progression tumorale, brides, conséquences de la radiothérapie ;

 

troubles métaboliques : hypercalcémie, hypokaliémie, insuffisance rénale ;

 

autres affections : diabète, hypothyroïdie,

 

cause locale : fissure anale, hémorroïdes.

 

 

 

  ___________________________

 

Insuffisance du traitement laxatif par voie orale. à

 

 

1.       Mesures hygiéno-diététiques

 

. encouragement au maintien d'une activité physique ;

. augmentation des apports liquidiens ;

. apport alimentaire équilibré

. conditions confortables et respect de l'intimité du       malade pour aller à la selle.

(fibres, son de blé discutés)

 

2        Les laxatifs par voie orale

Au choix, seuls ou associés :

Lubrifiants : huile de paraffine

Tensioactifs

Laxatifs de lest

Laxatifs osmotiques

Laxatifs stimulants

Laxatif par action péristaltigène parasympathomimétique : pyridostigmine

___________________________

 

2.       L'utilisation des laxatifs par voie rectale

 

Osmotiques : glycérine (également lubrifiant), mannitol, sorbitol  Ramollissement des selles.

Stimulant : bisacodyl  Stimulation du péristaltisme colique.

Tensioactifs : laurylsulfoacétate de Na, docusate de Na Ramollissement des selles

Tartrate acide de K et bicarbonate de Na associés Libération de gaz carbonique dans le rectum, augmentation de la pression intra-rectale et stimulation du réflexe exonérateur.

 

Nausées et vomissements

Induits ou aggravés par une constipation sévère

Autres causes :

métabolique, tumorale, psychogène, etc. surtout si persistance après quelques jours  ++

 

En commençant par des doses faibles : Halopéridol 1,5 à 5 mg / 6 à 8 h per os

Chlorpromazine 25 à 100 mg / 6 à 8 h per os.

Métoclopramide 10 à 20 mg / 6 h per os ou par voie rectale. (suppositoires)

Dompéridone 10 à 20 mg / 6 h per os

 

 

Somnolence

 

Valeur de sommeil récupérateur les premiers jours si "dette de sommeil".

  Réapparition ou persistance au-delà de quelques jours :

·         une insuffisance rénale

·         une potentialisation par association psychotropes, benzodiazépines ++

alcool ou une cause organique.

 

 

 

 

 

 

 

adaptation de la posologie des opioïdes

Accoutumance

·         progression de la maladie cancéreuse +++ ·         Résistance au traitement opioïde     >>>

 

  Rotation des opioïdes

Dépendance physique

 

Pas d’arrêt brutal ni administration  d’un agoniste antagoniste.

 

Assuétude

Antécédents d'addiction

absolument exceptionnelle chez les patients cancéreux traités par des opioïdes

 

Hallucinations, confusion, dysphorie, sensations vertigineuses,

 

Cauchemars, réveils en sursauts,  myoclonies.

 

 

disparaissent en 3 à 5 jours.

 

 

 

 

Benzodiazépine

 

Rétention urinaire

             Traitement associé 

antidépresseurs tricycliques, etc.

Diminution de posologie si possible

Recherche systématique du globe vésical

sondage ou néostigmine (0,25 à 0,5 mg / SC ou IM)

 
Sueurs

 

problème diagnostique

 

AINS ou corticoïdes         (hors AMM)

 
Prurit

face (ailes du nez) et torse

 

 

Antihistaminiques

Assèchement des sécrétions broncho-pulmonaires, et inhibition du réflexe de toux.

 

 

à prendre en compte chez le patient asthmatique et insuffisant respiratoire mais ne contre-indiquent pas la prescription des opioïdes

 

Dépression respiratoire

Erreur de dosage, insuffisance rénale, hypercalcémie,

Hypertension intracrânienne, association médicamenteuse

 

Réévaluation  régulière

Myosis serré aréactif

Surdosage

 

 

 

 

 

Sources :

Recommandations pour la Pratique Clinique :

Prise en charge de la douleur au cours du cancer chez l'adulte en médecine ambulatoire.

ANDEM / Service des Études / octobre 1995

 
 
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