Date de la soirée : 16 / 09 / 2003
Date de dernière modification : 14/01/2005
Mise au point sur les marqueurs biologiques les plus courants
MARQUEURS TUMORAUX |
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2. L'antigène carcino-embryonnaire (ACE) | |
3. Neuron specific enolase (NSE) | |
4. L'alpha-foetoproteine (AFP) | |
5 . L'antigène spécifique de prostate |
PSA libre / PSA total |
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a) Le CA 15-3
2. L'antigène carcino-embryonnaire (ACE) |
3. Neuron specific enolase (NSE) |
4. L'alpha-foetoproteine (AFP) |
5. L'antigène spécifique de prostate |
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B 70 – 18,90 € -
123,98 F
PSA L/PSA T B 140
L’antigène spécifique de la prostate (PSA) est une glycoprotéine, produite presque exclusivement par la glande prostatique et en moindre quantité par les cellules épithéliales des glandes périuréthrales.
Dans le sang le PSA circule sous forme libre (10 à 40 % du PSA Total) ou complexé à des inhibiteurs de protéases (α1 Antichymotrypsine PSA-ACT représentant 60 à 90 % du PSA Total) et α2 macroglobuline PSA AMG.
Les dosages actuels utilisent pour la plupart, une technique « sandwich » à deux anticorps.
Le dosage du PSA Total est la somme du PSA libre et du PSA ACT. Le complexe PSA AMG n’est pas dosé car tous les sites antigèniques sont masqués.
Dans le cadre d’un suivi, il est préférable de suivre le patient par la même technique.
Valeur seuil clinique :
4 ng/ml.
La demi vie du PSA est de 2,2 jours.
Le toucher rectal, le massage prostatique, l’échographie endorectale ou l’éjaculation ne semblent pas entraîner une élévation significative du PSA.
L’infection, (prostatites
aiguës), l'adénome, les
biopsies ou la chirurgie prostatiques entraînent une élévation significative
de la concentration de PSA.
Dans ces conditions, un délai minimum de 21 jours doit être respecté avant un nouveau dosage.
Le cancer de la prostate est le plus fréquent des cancers de l’homme de plus de 50 ans et son incidence augmente avec l’âge. La mesure du PSA présente un intérêt dans le dépistage et le suivi thérapeutique du cancer de la prostate.
Dépistage
Selon l’ANAES, la stratégie la plus performante pourrait consister à combiner le PSA et le toucher rectal et à ne faire une biopsie que lorsque l’un des deux est positif.
Les performances insuffisantes du dosage sérique du PSA dans le cadre du dépistage précoce du cancer de la prostate justifient des modifications dans l’utilisation du dosage du PSA pour éviter des biopsies inutiles, pour des patients dont le TR est normal et dont le PSA est compris entre 4 et 10 ng/ml :
Indexer la concentration sérique du PSA avec l’âge. Aucune validation à ce jour
Mesurer la pente de croissance de la concentration sérique du PSA. En cas de cancer de la prostate la concentration du PSA croît plus rapidement. Valeur seuil de 0,75 ng/ml/an.
Mesure de la densité de la concentration sérique du PSA ; la densité du PSA mesure le rapport entre la concentration sérique du PSA et le volume de la glande prostatique mesurée par échographie endorectale.
Mesure du taux de PSA libre :
En règle générale le rapport de la concentration PSAL/PSAT est plus élevé en cas d’hypertrophie bénigne de la prostate. Valeurs usuelles :
4 µg/l < PSA t
< 10 µg/l
PSA t < 4 µq/l
Pour une sensibilité de 90 % des valeurs comprises entre 14 et 25 % sont proposées.
La valeur sérique du PSA n’est pas un test diagnostique. Seule une analyse
histologique peut affirmer le diagnostic d’adénocarcinome.
Valeur pronostique dans la classification du cancer de la prostate :
La probabilité d’avoir un cancer confiné à la prostate diminue avec l’augmentation de la concentration sérique de PSA. Aucun seuil reconnu ( 16, 3 ng/ml ???)
Une scintigraphie osseuse n’est pas justifiée pour des valeurs de PSA inférieures à 10 ng/ml.
Suivi thérapeutique :
Après prostatectomie radicale, la concentration du PSA doit devenir indétectable, un mois après l’intervention. La justification du dosage du PSA après prostatectomie totale est le diagnostic précoce de récidive.
En cas de traitement par radiothérapie externe, le taux de PSA avant traitement est considéré comme un des éléments prédictifs de l’efficacité du traitement. La probabilité de non récidive biologique est d’autant plus élevée que la concentration de PSA pré thérapeutique est basse. La décroissance après traitement s’étale en moyenne sur 12 mois après la fin du traitement. La récidive biologique est constatée par une augmentation sur 3 dosages successifs espacés de 3 mois. Dans tous les cas, la récidive biologique précède la récidive clinique.
Pour les cancers non localisés avec une extension cancéreuse au-delà de la capsule prostatique, la concentration sérique du PSA a une valeur pronostique : plus rapide est la diminution ou la normalisation du PSA, meilleur est le pronostic. Le suivi est un dosage à 3 mois puis tous les 6 mois après l’instauration du traitement. La réascension des taux traduit l’échappement au traitement mais peut précéder de plusieurs mois les signes cliniques ou scintigraphiques.