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Date de la soirée : 15 / 01 / 2002

Date de dernière modification : 05/04/2005

Troubles du rythme cardiaque

 

Résumé sur la Fibrillation Auriculaire

La fibrillation auriculaire (FA) est le trouble du rythme soutenu le plus fréquent. Sa prévalence augmente avec l'age jusqu'à plus de 5 % après 65 ans. Plusieurs études récentes ont montré que la FA était un facteur pronostique indépendant de la mortalité, multipliant celle-ci par deux, en raison d'altérations de l'hémodynamique ou d'accidents thromboemboliques, notamment cérébraux.  

Les facteurs de risque sont :

  • FA avec valvulopathie.(mitrale les plus graves)

  • Vieillissement. (>65-70 ans).

  • FA associée à l'HTA, au diabète.

  • FA associée à une cardiomyopathie.

  • Facteurs échocardiographiques : dilatation, thrombus ou état pré thrombotique de l'oreillette gauche; aorte ascendante athéromateuse.

  • Antécédents d'Accident Ischémique Transitoire ou d'Accident Vasculaire Cérébral.  

 


LA PREVENTION :

A RETENIR EN PRATIQUE POUR LA PREVENTION PRIMAIRE / ANTICOAGULANTS VERSUS ASPIRINE

·         Risque d'AVC chez les patients de moins de 65 ans sans antécédent d'HTA, d'AVC ou de diabète, même non traités : 1 %

·         Warfarine : Diminution constante du risque d'AVC chez les patients en FA (-68%), supérieure chez les femmes (-84%) par rapport aux hommes (-60%). Augmentation non significative du risque hémorragique (1,3% versus 1% dans le groupe contrôle).

·         Aspirine : A la dose de 325 mg / j, l'aspirine réduit le risque d'AVC de 44%.  Le traitement préventif par l'aspirine présente un risque hémorragique identique à celui du placebo.

·         A RETENIR EN PRATIQUE POUR LA PREVENTION SECONDAIRE / ANTICOAGULANTS VERSUS ASPIRINE

 

Les anticoagulants sont plus efficaces que l'aspirine pour prévenir la survenue d'événements critiques principaux (p=0,008), en grande partie par diminution du risque d'AVC.

Le traitement anticoagulant optimal pour la prévention secondaire des AVC chez les patients ayant une FA non rhumatismale doit permettre d'obtenir un INR compris entre 2 et 3,9 avec un INR cible de 3.

Au-dessus d'un INR de 5, le risque de survenue de complications hémorragiques est trop important.

En dessous d'un INR de 2, il n'y a pas de diminution du risque thromboembolique.  


LE TRAITEMENT et ses nouveautés :

Les techniques de radiofréquence sont actuellement les plus encourageantes. (Pour l'ablation du nœud auriculo-ventriculaire, il s'agit d'une technique validée depuis déjà longtemps). Cette technique transforme la symptomatologie des patients sous couvert de la dépendance à un stimulateur cardiaque.

Les antiarythmiques sont efficaces dans 50 % des cas dans les FA paroxystiques. Dans les autres cas, ils réduisent le nombre et la durée des épisodes. 

Dans les FA résistantes au traitement médical, les formes paroxystiques sont plus difficiles à traiter que les formes persistantes ou chroniques dont il est plus facile de contrôler la réponse ventriculaire.

95 % des épisodes de fibrillation auriculaire paroxystique sont déclenchés par un nombre limité de foyers ectopiques siégeant essentiellement dans les veines pulmonaires, notamment supérieures gauches et droites. Ces extrasystoles proviennent de tissu auriculaire existant à l'intérieur des veines pulmonaires et émergent dans l'oreillette gauche. Une « rafale » de ces foyers constitue le mécanisme prédominant de déclenchement des épisodes de fibrillation.  

La technique d'ablation de ces tissus auriculaires par exclusion des veines pulmonaires, en appliquant l'énergie sur la berge atriale de la veine semble efficace avec des taux de succès de 70 à 90 % environ à long terme pour des FA résistantes aux antiarythmiques.

 

 
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