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Revue de presse
Cette page est consacrée aux articles de presse qui rappellent certaines notions en pratique quotidienne. Il s'agit d'un cadre d'attente, qui évoluera en banque de données exploitable grâce à un moteur de recherche sur les pages de notre site, à chacun de prendre ce qui l'intéresse et, dans l'attente, merci de votre compréhension. Toutes vos remarques et suggestions seront utiles.
A noter dans vos tablettes et "EN VRAC" : A apprécier avec votre cardiologue préféré Trois articles récents précisent l'intérêt des inhibiteurs des glycoprotéines IIb/IIIa :en raison de leur action antiagrégant plaquettaire, ils sont maintenant régulièrement utilisés en association avec les interventions de revascularisation coronarienne ou dans les angors instable : abciximab, tirofiban. ( N Engl J Med 2001;344:1895-903,1939-42,188-94 ) Les statines ont montré leur efficacité dans la prévention des récidives chez les coronariens même lorsque la cholestérolémie est normale. Les sujets les plus âgés ayant le pronostic le plus péjoratifs bénéficient d'avantage du traitement que les sujets plus jeunes. Quelque soit l'âge la pravastatine diminue la fréquence des différentes complications vasculaires( IDM, AVC...) et la diminution du risque est plus importante chez les sujets plus âgés. Contrairement à certaines tendances, un traitement peut donc être proposé aux sujets âgés ayant eu un accident coronaire. ( Étude "LIPID", Ann Intern, Med 2001;134:931-40_N Engl J Med;344:2016-18 ). L'étude Munford Ars : "Statins and the acute phase response" dans le N Engl J Med 2001; 344: 2016-18, confirme que l'élévation de la CRP est un facteur de risque de maladie coronarienne.
Sevrage tabagique : le risque d'épisode dépressif à l'arrêt du tabac est important et sous-estimé en cas d'antécédent de dépression même lointains (7 ans). La dépression ne survient pas immédiatement à l'arrêt et ne fait donc pas partie des manifestations de sevrage comme l'irritabilité. Ce risque doit être connu des médecins et les malades en être avertis. Il est possible que la nicotine ait des effets antidépresseurs qui pourraient être utilisés en thérapeutique.( Lancet 2001; 357:1929-32,1900-01 ) L'analyse de 114 articles de la littérature où les patients étaient traités soit par le médicament actif, soit par le placebo, soit par aucun traitement , a montré que le placebo n'avait pas d'effet sur l'évolution de la maladie particulièrement obésité, asthme, HTA, insomnie, anxiété. Mais dans les études concernant la douleur, le placebo avait un effet favorable modéré sur l'intensité de la douleur ( un tiers de l'effet des AINS à l'échelle EVA).Inutile d'utiliser un placebo en pratique courante. NB dans votre étude critique de l'information médicale : l'importance de l'effet du placebo diminue lorsque la taille de l'étude augmente, ce qui indique un biais possible pour les résultats des essais de petite taille. ( N Engl J Med 2001;344: 1594-602_1630-32 ) A suivre .....
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